top of page

Paroles

Je croyais

JE  CROYAIS

Je croyais la vie sans valeur

Dénuée de la moindre richesse

J’avançais sans voir mes erreurs

Perdue dans un monde de tristesse.

Je m’évadais de livres en prières

Cherchant en vain une raison

J’appelais des yeux les lumières

Qui volent là bas à l’horizon.

Mais au matin d'un jour nouveau,

Nos deux chemins se croisent enfin,

Et tout devient si beau, oh oh !!

J’attendais sans vraiment y croire

Solitaire sur ce long chemin

J’alignais les nuits de désespoir

Les réveils à l’aube du matin.

J’espérais trouver dans le ciel

Un mot une lueur un appel

M’indiquant où brûle ce soleil

Caché dans de sombres ruelles.

 

Mais au matin d'un jour nouveau,

Nos deux chemins se croisent enfin,

Et tout devient si beau, oh oh !!

 

Je sentais pourtant dans mes veines

Couler un parfum de tendresse

Prêt à noyer toutes ces peines

Au fond d’une montagne d’ivresse.

 

Mais au matin d'un jour nouveau,

Nos deux chemins se croisent enfin,

Et tout devient si beau, oh oh !!

Ma liberté

MA LIBERTÉ

Elle m’a donné ma première joie Quand j’ai compris enfin sa loi

Et j’ai offert ma vie entière

A sa lumière .

Elle m’a gardé comme en otage Depuis longtemps dans son sillage

Je suis son ombre à distance

En silence .

 

Ma liberté, pour rien au monde l’abandonner !

 

Elle a déteint sur mes envies

Tout doucement j’ai réappris

Le but ultime de mes pas

A chaque fois .

Elle m’a permis tant de bonheurs

Des plaisirs fous mille douceurs

Que j’ne suis rien si elle s’en va

Trop loin de moi .

 

Ma liberté, pour rien au monde l’abandonner ! 

 

Je me voudrais tellement fidèle

Quand certains jours tout m’appelle

A l’oublier pour d’autres voix

Pauvre de moi ...

 

Alors je dis qu’elle est la seule

A apporter à ceux qui veulent

Le souffle de l’indépendance

La délivrance .

 

La liberté, pour rien au monde l’abandonner !

Rebâtir sa vie

REBATIR  SA  VIE

Sur les chemins escarpés

Des montagnes du levant

Elle regarde s’éloigner

Son passé au fil des ans.

Soudain défilent une à une

Les images qui font mal

Tant de mauvaise fortune

Pour un destin trop bancal.

 

   Il est temps à présent

   De rebâtir sa vie

   On ne pourrait infiniment

   Se cacher sans un cri !

 

Aux sources des rivières

Aux sourires argentés

Elle offre comme une prière

A tous ceux qu’elle a laissé.

Sur les routes de l’exil

Qu’il est bon de respirer

Le parfum tellement subtile

De sa nouvelle liberté.

 

   Il est temps à présent

   De rebâtir sa vie

   On ne pourrait infiniment

   Se cacher sans un cri !

 

Les lumières de la ville

Semblent surgir de la nuit

Telle la promesse fragile

Des souffrances qui s’enfuient.

 

   Il est temps à présent

   De rebâtir sa vie

   On ne pourrait infiniment

   Se cacher sans un cri ! ( bis )

M'aimes-tu encore?

M'AIMES-TU ENCORE ?

Ça a commencé,

une journée sans histoire

Tu t’es enfermé,

dans ta tour d’ivoire.

Je t’écoute parler,

toi tu ne m’entends pas

Tu sembles m’éviter,

mais es-tu vraiment là ?

 

M’aimes-tu encore,

parfois je me le demande

M’aimes-tu encore ?

 

Tu te couches en silence,

et à la même place

Négligeant ma présence,

que faut-il que je fasse ?

Nos enfants nous regardent,

implorant une trêve

Pendant que tu t’attardes,

dans un monde de rêves.

 

M’aimes-tu encore,

parfois je me le demande

M’aimes-tu encore ?

 

Tu parais tellement loin,

je ne sais où chercher

Ton sourire s’est éteint,

comme une flamme épuisée ...

 

M’aimes-tu encore,

parfois je me le demande

M’aimes-tu encore ? ( bis )

La mémoire des Dieux

LA MÉMOIRE DES DIEUX

A tous ceux qui sont partis

Sans laisser même un message

En poussières de confettis

Ou en lumières de nuages .

A tous ceux qui sont si loin

Qu'on ne peut les approcher

Mais qu'on retrouve en chemin

Sur les routes du passé.

Je voudrais leur dire encore

Qu'on est un peu seuls sans eux Même si leurs rires sonnent plus fort Dans la mémoire des Dieux

Dans la mémoire des Dieux!

A tous ceux qui sont partis

Dans mille soupirs d'étoiles

Braver l'écho de la nuit

Et le mystère du trou noir .

A tous ceux qui sont si loin

Qu'on n'entend même plus leurs voix Murmurer jusqu'au matin

Toutes les folies d'autrefois . 

 

Je voudrais leur dire encore

Qu'on est un peu seuls sans eux Même si leurs rires sonnent plus fort Dans la mémoire des Dieux

Dans la mémoire des Dieux!

 

A tous ceux qui sont partis

Au plus profond du silence

Solitaires insoumis

Ou armée de l'absence?

A tous ceux qui sont ici

Et qu'on ne peux plus voir

Mais dont on sent parfois La tendresse infinie .

 

Je voudrais leur dire encore

Qu'on est un peu seuls sans eux Même si leurs rires sonnent plus fort Dans la mémoire des Dieux

Dans la mémoire des Dieux!

Mon enfant

MON  ENFANT

On s'est rencontrées par hasard

Sur le chemin de la vie

Sans que rien ne m'y prépare

On est devenues amies.

 

Pourtant des années nous séparent

Mon enfant aux yeux éblouis

Tu voles au grès du brouillard

Dans tes rêves de contes de nuit.

Tu sais combien je voyage

Dans des mondes tellement loin

Tu connais aussi mes orages

Où l'amour se cache dans un coin.

 

Et toi tu me ressembles un peu

Quand tu t'éloignes de la rive

Que tu imagines dans un jeu

Être ailleurs là-bas en dérive.

 

Je fais confiance à la vie

Pour que tu restes près de moi

Et que je garde l'envie

De tout partager avec toi.

Etre libre

ETRE  LIBRE

 

J’ai envie de suspendre

Ce destin qui m’attend

Tant d’ennuis à revendre

Au futur au présent .

Je voudrais m’évader

Déployer mille voiles

Sur les mers retrouver

Enfin un idéal .

 

    Seulement être libre

    de pouvoir refuser

    Ne plus seulement survivre

    à défaut d’exister !

 

J’ai envie de toucher

Les étoiles d’un regard

Comme l’oiseau au coucher

Qui s’envole et repart .

Je voudrais tant connaître

Ces visages nouveaux

Qui m’attendent peut-être

Mais je rêve à nouveau .

 

    Seulement être libre

    de pouvoir refuser

    Ne plus seulement survivre

    à défaut d’exister !

 

J’ai envie de briser

Enfin toutes ces chaînes

Et pouvoir respirer

A en perdre haleine .

Je voudrais pour toujours

Des demains sans nuages

Tellement loin de ces jours

Où la vie est en cage .

 

    Seulement être libre

    de pouvoir refuser

    Ne plus seulement survivre

    à défaut d’exister !   ( bis )

Vacances

VACANCES

Le jour s'est levé

Je m'en vais enfin

Vers des nuits d'été

Et du sable fin.

 

Le soleil m'attend

Un peu plus au sud

Oublié le temps

De l'incertitude.

 

Ce sera comme le paradis

La-bas dans mon îlot

Où tout sera permis

Le bonheur les pieds dans l'eau

Les vacances, le repos !

 

Je prends mes bagages

Et tout m'indiffère

Le temps se dégage

Au loin tout s'éclaire.

Je suis les oiseaux

Amis de voyage

Vers un monde nouveau

Sans aucun nuage.

 

Ce sera comme le paradis

La-bas dans mon îlot

Où tout sera permis

Le bonheur les pieds dans l'eau

Les vacances, le repos ! ( bis )

Regarde autour

REGARDE AUTOUR

Regarde bien Il y a des larmes

Le cri des chiens Dans le vacarme.

Pas d’avenir A l’horizon

Que des soupirs Et la prison ...

 

Voler, vers des pays lointains

Rêver, d’un futur en satin !

Voler , vers des éclats de rires

Rêver, à tellement de sourires !

 

Regarde autour Que des crevasses

Et pas d’amour Dans cet espace.

Que de la haine De la violence

Tellement de chaînes Trop de souffrances.

 

Voler, vers des pays lointains

Rêver, d’un futur en satin !

Voler , vers des éclats de rires

Rêver, à tellement de sourires !

 

Regarde moi Je n’en peux plus

Je n’ai que toi T’en souviens-tu ?

De la folie De la frayeur

Oh tout ceci Me fait si peur ...

 

Voler, vers des pays lointains

Rêver, d’un futur en satin !

Voler , vers des éclats de rires

Rêver, à tellement de sourires !

Tentations

TENTATIONS

Ça ne s'arrêtera sans doute  jamais
Toutes ces envies comme tous ces besoins
Qui petit à petit ont défait
Nos repères les plus enfantins .

Le spectacle s'offre dans le rue
Les slogans fous se diffusent
Fantasmes sans issu .

J'entends encore le cri des hommes
Qui n'ont plus rien
J'entends encore le cri des hommes
Qui voudraient bien, profiter aussi de la vie ... 

Ça fait pourtant longtemps que ça dure
Que les panneaux jalonnent nos pas
On nous méprise pire on nous injure
Avec toutes ces choses qu'on n'aura pas .

Les magasines nous assaillent
Puis c'est au tour de la télévision
Trop de tentations .

J'entends encore le cri des hommes 
Qui n'ont plus rien
J'entends encore le cri des hommes
Qui voudraient bien, profiter aussi de la vie ...

Ça ne pourra donc jamais vraiment changer
Si tant d'illusions giflent nos visages
Avec leurs images toujours trop sucrées
Qui chaque jour nous dépriment davantage .

Les radios prennent le relais
Nous provoquant même dès le matin
Rêves en vain !

J'entends encore le cri des hommes
Qui n'ont plus rien
J'entends encore le cri des hommes 
Qui voudraient bien, profiter aussi de la vie …

Dans mes rêves

DANS MES REVES

Autrefois
Ta douceur, ton regard, me comblaient
Je croyais, te garder, à jamais.
Hier encore
Je rêvais, je vivais, dans tes bras
Maintenant, m’entends-tu, je ne sais pas ...

Tu es toujours dans mon cœur
Je voudrais repartir loin en arrière,
T’aimer, jusqu’à défier les heures
M’évader dans tes yeux, retrouver la lumière !

Tu as su
Me donner, sans un mot, tant d’amour
Mais que faire, aujourd’hui, de mes jours.
Doucement
Je m’endors, je m’éloigne, du présent
Pour enfin, te revoir, comme avant.

Tu es toujours dans mes rêves
Je te sens chaque instant au creux de ma vie,
Et quand  tous mes espoirs s’achèvent
C’est ton nom que j’appelle, au long de mes insomnies !

Tu es toujours dans mon cœur
Je voudrais repartir loin en arrière,
T’aimer, jusqu’à défier les heures
M’évader dans tes yeux, retrouver la lumière 

L'ermite

L'ERMITE

Il a vécu comme un ermite
Entouré d’immenses montagnes
Dans ce pays où l’on évite
Que l’envie des villes gagne.

Il dormait couché sur la terre
Les yeux rivés vers les étoiles
Il rêvait en loup solitaire
Bercé par le chant des cigales.

Je l’ai aimé tout de suite
Ainsi que son sourire
Tendre et doux à la fois ...

Il arpentait pendant des heures
Les sentiers qui mènent aux alpages
Il n’avait pas d’autres bonheurs
Que d’être au plus près des nuages.

Je l’ai aimé tout de suite
Ainsi que son sourire
Tendre et doux à la fois ...

Il parlait souvent aux oiseaux
Qui le suivaient dans ses voyages
Et le monde lui semblait si beau
Que rien ne troublait son visage.

Je l’ai aimé tout de suite
Ainsi que son sourire
Tendre et doux à la fois ...

Il a vécu comme un ermite
Entouré d’immenses montagnes
Dans ce pays où l’on évite
Que l’envie des villes gagne.

Anges

ANGES

Il me semble les apercevoir

Au dessus des arbres et des frontières

Soulevés par des vents dérisoires

A la vitesse de la lumière .

Il me semble les reconnaître

Peut-être n'est ce qu'une illusion

Dans leurs yeux je veux renaître

Au plus prés de mes aspirations .

 

Ils sont toujours là

Près de nous depuis toujours

Qu'on ne voit ou pas

Les anges tout autour...

 

Il me semble qu'ils me parlent

Sans pourtant me dire un mot

Leurs pensées me viennent triomphales

Comme un aimant à fleur de peau .

 

Ils sont toujours là

Près de nous depuis toujours

Qu'on ne voit ou pas

Les anges tout autour...

 

Mais il me semble qu'ils ont peur

Qu'un jour tout cela finisse

Toutes nos folies et nos erreurs

Trop de blessures sans cicatrices .

 

Ils sont toujours là

Près de nous depuis toujours

Qu'on ne voit ou pas

Les anges tout autour...

J'imagine

J'IMAGINE

J'imagine, qu'il y aura
Du soleil, dans nos cœurs
Je nous vois, heureux d'être là
A chacune, de nos heures.

J'imagine, que l'on saura
Donner, les mots qui rassurent
A tous ceux, qui ne pourront pas
Effacer, leurs blessures.

       Pont

J'imagine, de la bonté
Uniquement, sur nos pas
Plus jamais, à désespérer
De ces hommes, qui n'en sont pas.

J'imagine, que l'on aura
Des rêves à partager
Plus personne, ne restera là
Tout seul, sur le bas côté.

Paroles: Nikaule     
Musique: Lutz Melhorn et Nikaule

bottom of page